LE PIC DE PALOUMERE ET CAP DES TECHES

Mardi 15 août 2023 : Pic de l’Aube ou de Paloumère (1608m) puis les prémices
de la crête de Cornudère (le premier sommet 1574m ou Cap des Tèches,avec
passage au Tuc des Haurades 1554m), en boucle depuis le Col de Portet d’Aspet.

-Paramètres

Dénivelé cumulé : 785 m, longueur aller-retour de 10km pour une durée approximative de 6h00 de marche effective.

-Devises possibles du jour

«La Paloudère : Contrastes des ciels, humidités et températures… » »Mer de nuages bas en Arbas » !

-Déroulement

-Le Départ : 11 randonneurs (dont un invité, Hugues du pays nantais) se répartissent en 3 voitures au Parking Pegot avant 8h00. Direction du jour les Crêtes de Cornudère depuis le Col de Portet d’Aspet.

Nous avions navigué l’hiver passé sur ces crêtes en raquettes le 14 février mais au départ de la Fontaine de l’Ours…

-Nous stationnons les véhicules au parking du Col et nous sortons des sacs illico-presto les capes et « Kway » divers car il bruine légèrement et nous sommes dans les nuages sans beaucoup de visibilité…La décision est prise de modifier l’objectif qui va se muer en Pic de l’Aube, le petit seigneur de l’Arbas ; et plus donc si affinités météorologiques.

-Une classique commencée à 9h10 avec ce sentier régulier dans les sous-bois de buis, qui semblent préservés des attaques « pyraliennes » vives cette année en plaine de piémont.

Aujourd’hui point d’artichaut comme à Deth Horo et point trop chaud non plus mais des chardons de la même famille des Astéracées et un petit 17°C qui va monter péniblement à 20°C et osciller au gré du couvert nuageux et des percées d’Hélios…

Nous arrivons à la saignée où de magnifiques futs de hêtres jaillissent vers le ciel brumeux et c’est ensuite le Col des Passagers où le soleil tente une timide apparition conférant au lieu une atmosphère irréelle. Le sentier bien indiqué à ce nœud non pas ferroviaire mais de sentes pyrénéennes nous guide vers le Pic de Paloumère.

Nous montons régulièrement en croisant sous le maquis de crête un troupeau d’ovins avec son patou et sa bergère, qui selon les uns est peu amène mais probablement soucieuse de son troupeau et de son chien.

Nous parvenons au sommet et visualisons son arbre caractéristique, le soleil a brisé le rideau de nuages qui s’est mué en une mer horizontale suivant une altimétrie approchant de 1400 mètres, avec de temps à autres des remontées fluctuantes en volutes blanchâtres.

-Il est trop tôt pour déjeuner, nous avons gravi assez rapidement les 600m de dénivelé, nous profitons brièvement de notre halte et du passage au sommet de trois randonneurs venant du nord pour nous aider à réaliser une photo bien harmonieuse du groupe, les dames devant et les 7 messieurs en retrait, installés à la Dalton. Nous redescendons et obliquons vers le versant nord dans une belle et grasse estive où paissent des bovins, le rideau de nuages nous fait abandonner la tentation de la Cabane de Roquepi et nous remontons vers le Tuc des Haurades qui sonne la charge de la brigade légère vers la crête de Cornudère.

-Le déjeuner

Nous décidons pour le déjeuner de nous contenter de monter au Cap des Tèches promontoire bien visible avec son cairn que notre berger remettra en meilleur ordre. La nappe du déjeuner de la fête des Marie (honneur à elles deux) est mise vers 12h en flanc sud face au Belvédère qui est splendide et rehaussé par cet océan de nuages qui comble les vallées : le Valier à la denture requinesque, les sommets ariégeois, la Calabasse qu’on se repasse en boucle, la Maladeta en lointains si proches la semaine passée, le Cagire du père Joseph, les sommets luchonnais.

Les mets divers circulent « as usual » tandis que les vaches nous regardent au sommet et sont soumises à l’examen attentif de notre invité nantais qui diagnostique une race limousine un peu bâtardisée probablement pour être adaptée à la montagne.

-La redescente

Nous repartons avant 14h, nous repassons à côté du Tuc des Haurades et constatons que ce que nous prenions pour des rochers en hésitant sont bien des bovins blancs rassemblés au sommet. En flanc sud sous des arbustes nous apercevons des ovins dont un agnelet fait les délices d’un petit touriste allemand de Brandeburg…

« Passage au Col des Passagers, tout le monde descend ! »  La suite est assez aisée exécutée en une heure jusqu’au point de départ.

Le pot qui conclut cette « Paloudère » est agréablement pris en terrasse d’un petit estaminet nouvellement installé au sommet du Col (première maison après la fontaine) et qui répond au doux nom de l’Imaginherbe, il y a des boissons basques mais pas de cabinets (dommage).

Le lieu semble un « spot » prisé des motards à grosses cylindrées, un groupe d’italiens passe avec des Ducati rutilantes et pétaradantes.

Ce petit bistroquet est des plus agréables et il est certain que tester et faire travailler le commerce local en altitude encourage d’heureuses initiatives et ne nuit pas à la santé !

Les patronnes du lieu nous indiquent que le bar-restaurant peut être ouvert sur demande !

A retenir donc pour de futures aventures !

Jean-Jacques, par délégation implicite de Monique, pour le Groupe 1 de Saint-Gaudens Accueil.

Erratum : Artichaut et non pas artichaud pour le CR du 8 août ; merci Véronique…

Date de dernière mise à jour : 19/08/2023