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CAP DE POUY PRADAU
Mardi 08/02/2022 :
Cap de Pouy Pradaus (1899m) en boucle depuis Cirès (1250m).
DEN : 650m ; 10km.
14 en direction de Luchon et la superbe vallée d’Oueil pour se garer à gauche 100m après le panneau Cirès (quelques emplacements). Joli village aux toits d’ardoises, aux maisons groupées au pied de son église tout en haut du piton rocheux.
9H45, départ vers les ruelles pentues ; dans un jardin, un drôle d’arbuste attire notre attention, un « olivier » hors gel, des boîtes de conserve d’olives vertes encapuchonnent toutes les branches. Vallée « d’huile » ou « d’Oueil » souffle un humoriste !
Montée raide en direction de l’église, les habitants surnommés « grata pes » ou gratte-pieds ont dû user leurs galoches sur le chemin caillouteux de leur lieu de culte. Le sentier rouge et jaune part N/O au-dessus de l’église et rejoint une boucle de la D51d, nous le laissons pour le retour et suivons à droite (N) une variante qui traverse un ruisseau à sec dans la coume de Baston et rejoint en diagonale la piste forestière sous le Bousquet des Coumes.
Ciel pur, pas un brin de vent, versant ensoleillé, un avant- goût d’été. Dans le sac à dos, les pelures chaudes et carrément en débardeur pour une peu frileuse. La large piste confortable traverse le bois de Souverdède, un sentier balisé rouge et jaune part à gauche, évite quelques boucles de la piste pour longer le bois au niveau de la Serre de la Pleyte, débouche vers 1500m dans un espace enneigé. Montée vers la Hont Rouge, croisement avec la piste et au bout, l’Altisurface, vaste domaine tout blanc délimité au sud par le cap des Barres sur notre gauche. Plus de trace de la cabane verte aperçue pourtant de plus bas ; mystère à éclaircir au retour.
A nous le grand Nord, nous filons vers le lac de Paloumères (N) pour contourner le massif sur notre droite puis virage à droite (E) vers la ligne de crête du tour d’Oueil Larboust qui relie le Port de Balès à l’Anténac et plus. En ligne de mire, le point culminant, le dôme de notre objectif du jour. Sentiment de plénitude dans ce désert immaculé juste marqué par quelques oiseaux ou animaux. Silence des grands espaces à peine troublé par le crissement de la neige sous nos pas. Notre caravane fait sa trace et avance à son rythme dans un relief aux lignes adoucies par la couche blanche.
12H15, à quelques pas de la borne géodésique du sommet, une salle à manger sur mesure, un bel espace herbeux pour se restaurer et faire la sieste. Super belvédère à 360°, au jeu des « mille sommets » à reconnaître, des incontournables et même plus d’inconnus, un téléphone répond presque à toutes nos interrogations ; belle invention cette application !
Un « coucou » orange se régale à tournoyer autour du site ; un aviateur photographe ?
Après les bonnes douceurs maison, l’eau parfumée et un bon moment de détente, retour par le sommet avec vue sur la vallée, on longe la bordure du massif escarpé avant de retrouver les traces du matin ; un vrai régal cette descente, talons dans la « chantilly ou sucre glace » imagine un gourmand !
Arrivée à l’Altisurface, nous filons vers le cap des Barres en le contournant sur la gauche et demi surprise, la cabane verte bien cachée s’abrite sous les roches. Métallique, plutôt laide mais vaste et pratique avec son barbecue extérieur, elle ne défigure pas le paysage.
Et si on faisait une boucle au lieu de revenir sur la piste du matin ; un sentier ou traces d’animaux au départ de la cabane semble bien praticable sur ce versant sud dans la végétation rase et sans neige. Un peu raide mais en quelques virages et avec attention, nous visons sous le mail de Sapène, la gorge à traverser pour remonter sur la crête en face. Quelques glissades, nous voilà tous sur la crête balisée rouge et jaune en direction du virage de la route Bourg d’Oueil au port de Balès.
Un autre « coucou » mais gris tourne autour du cap, on va rater l’atterrissage s’il se pose sur l’Altisurface.
Faire 200m sur la route vers la petite station familiale avant de retrouver à gauche le sentier balisé vers l’église de Cirès bien fermée. Petite halte, le temps de photographier la curieuse sculpture de têtes sur le linteau. Petite flânerie dans les rues escarpées, de belles maisons aux encadrements de pierre, des bouquetins sculptés au-dessus d’une porte, des porches d’entrée de cour en galerie ou bûcher.
Une journée remarquable, un site superbe, un pot final royal, à la hauteur, non pas au café habituel mais au soleil sur des rochers en bordure de route. Trois bouchons de champagne à faire sauter, on fête le mariage d’un fils, un anniversaire et le cadeau original d’une amie, des anticorps après COVID généreusement offerts !!!
Merci pour ce délicieux et pétillant moment sans oublier les pâtissières attentionnées, même une Tamalou absente depuis bien longtemps a pensé à nous.
Monique.
Date de dernière mise à jour : 08/04/2022