REFUGE SAUBETTE

Mardi 02/04/2024 : Refuge Saubette ou Saoubette selon les cartes (1255m) au départ
des granges de Crouhens (829m) en aller/retour par le bois de la Cuvielle.

Dénivelé : 840M ; 12KM.

Une sortie annuelle à succès, la gastronomique en pleine nature mais aussi la sportive.

Ouvrir les estomacs pour mieux les combler, opération toujours réussie, c’est la rando valeur sûre !

Aujourd’hui, auberge espagnole dans un super et grand refuge de bord de route en direction du Port de Balès.

Tranquillité assurée, la circulation est interdite jusqu’au 26/05/2024, seule notre voiture balai chargée de tout le matériel s’autorisera l’accès !

Le chauffeur improvisé « cantonnier » devra nettoyer la chaussée pour avancer.

Direction la Barousse, Ferrère et juste après les chalets de Nérée, se garer après le pont sur « L’Ourse de Ferrère » au niveau des granges de Crouhens.

9H45, regroupement de toutes les victuailles dans la fraîcheur du matin en bord de rivière.

Rien ne manque pour la fiesta, même le pain d’épices supposé resté à la maison refera surface au moment du déballage.

La journée démarre fort, une blague encore jamais faite, un énorme poisson d’Avril mais involontaire !

Carrément oubliée, laissée comme « deux ronds de flan » au bord de la route, notre amie Véro, son flan pâtissier et son gâteau au chocolat !

Gros préjudice pour le groupe, trop dommage de rater le flan à en juger les appréciations unanimes !

Heureusement, la Barousse n’est pas loin du Bazert, elle a pu nous rejoindre rapidement sans perdre le sourire.

10h ; départ sur une route forestière à gauche au-dessus de la départementale avant de passer une barrière et continuer dans le bois de la Cuveille.

Des panneaux aujourd’hui obsolètes interdisent l’accès du secteur, ancienne chasse privée, les promeneurs n’étaient pas les bienvenus.

Nous sommes 19 sur un parcours en forêt non balisé ; le 20ème a pris de l’avance et sème des indices que personne ne voit.

Des flèches avec des bouts de bois, le « grand Poucet » dessine la direction à prendre, tout juste si un bon coup de pied ne vient pas nettoyer le chemin de ces branches encombrantes !

L’Itinéraire évident sur une bonne partie est parallèle à la D925 et la surplombe.

Hésitation à un carrefour, le chemin qui descend ou celui qui monte ?

Choix de monter ; un bon sentier herbeux et confortable coupe un ruisseau et nous mène…à un cul de sac.

Mais que signifie ce rectangle surmonté d’un point, unique balisage jaune rencontré ?

Consultation de l’Oracle GPS et même de la Patronne des « causes désespérées » !

Bien vivante, parmi nous et en tête du peloton, son prénom ne peut être le fruit du hasard !

Sous protectorat suisse, le groupe retrouve la bonne voie sur le chemin plus bas.

Descente et traversées de 2 ruisseaux (Poujous et Séues), un chemin rejoint la départementale tout droit.

Nous virons à gauche pour longer le ravin de Saubette rive droite et arriver sous le refuge.

Un sifflement familier nous parvient, encore 15 mn de grimpette et l’objectif « grillade » est atteint.

13H, important bâtiment, salle à manger immense mais obscure, la grande table est dressée sous le préau.

Un drap blanc, tous les mets présentés, le buffet campagnard est un régal des yeux et très vite des estomacs.

Levons nos verres aux anniversaires de Mars et à venir, aux absents, aux souffrants, au retour d’un genou bien consolidé, résistant dans la pente soutenue et sur toute la balade.

« Qu’il fait bon déjeuner au refuge le midi », nouveau chant pyrénéen !

Une bonne odeur de saucisse grillée dans l’air, des entrées variées dans les assiettes, du bon vin à déguster, tout va bien !

Juste à temps pour profiter encore de quelques desserts, une camarade tout juste rentrée de vacances nous rejoint à pied par la route.

15H30, le ciel se voile, c’est l’heure de replier la nappe, secouer les miettes et remettre tout en ordre.

Deux groupes pour le retour, la version courte par la route et la plus longue par la forêt même en évitant la variante.

Dans le bois, quelques hommes en tête biberonnés au cocktail magique du déjeuner jouent les Obélix et s’attaquent à un pauvre « hêtre » sans défense.

Digne et encore droit dans sa carcasse vermoulue, il attend le coup de grâce.

Un coup de pouce et c’est la fin, il s’écroule dans un dernier gémissement au bord de la route.

  

Retour aux voitures vers 17H45 pour les derniers, merci à tous les participants, aux grilladins pour leur dévouement, une belle journée conviviale réussie sous le ciel Baroussais.

Monique

 

Date de dernière mise à jour : 08/04/2024