RANDONNEE « ASPET »

Mercredi 29 mars 2023

Trajet en boucle : Un circuit de 8,5 km sur un dénivelé cumulé : 480 m
Départ et arrivée : stade de foot d’Aspet

Balisage :  Jaune (jusqu'aux prairies), puis Jaune et Rouge, Jaune (à partir de Girosp)

16 personnes

Nous voilà partis en direction des hauteurs d’Aspet !

Sous un soleil d’été, les 16 randonneurs, la majorité chapeautés, empruntent le sentier d’un pas décisif qui traverse le bois de la Rouère.

Un circuit sportif au démarrage où les marcheurs grimpent en file indienne, se permettant quelques pauses pour souffler ; les bâtons de marche facilitant la montée jusqu’au prés de Gèles. Nichés dans le sous-bois, nous avons pu y observer les violettes pimpantes, les fragiles orchidées, les coucous qui ne disent pas coucou, les délicates anémones Sylvie. On dit d’ailleurs de l’anémone Sylvie que sa présence est un indicateur fiable de la santé d’une forêt. Cette fleur par son coloris nacré de rose a un cycle végétatif précoce qui lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois.

Nous débouchons soudain sur les prairies de Gèles parsemées de granges plus ou moins en ruines. Nous nous retrouvons sur un superbe pâturage où un troupeau de moutons guidé par son berger paisse bucoliquement. Une sublime vue nous est offerte sur les Pics de Cagire et de Paloumère ainsi que sur le massif du Gar. Et avec bonheur, un petit air frais nous rafraichit de la montée.

Après avoir traversé ces prés, nous passons devant les granges de Brouca, et redescendons par un sentier sans difficultés vers le village de Girosp pour rejoindre Aspet, en suivant le ruisseau Le Ger.

Pour rappel, ces prairies de fauche situées au-dessus des villages constituaient une ressource importante pour l’exploitation agricole. Elles étaient utilisées pour la pâture et constituaient des stocks fourragers nécessaires pour la période hivernale que les paysans entreposaient dans les granges. Autrefois, il était beaucoup plus simple d’amener les bêtes au foin plutôt que de le descendre au village : routes et tracteurs existaient peu ou pas ! Ils conduisaient les bêtes aux granges le temps qu’elles le mangent. Maintenant que les éleveurs ont regroupé bétail et fourrage dans un grand et unique bâtiment à côté de la ferme, les anciennes granges ont souvent été abandonnées et tombent pour la plupart en ruines.

De retour sur Saint-Gaudens, chacune et chacun rentrait chez soi, ravi de cette belle marche printanière certes, mais avec une température d’été !

Date de dernière mise à jour : 02/04/2023