CAP DE BOUIREX

Mardi 07/11/2023 : Cap de Bouirex (1873m) en circuit au retour par
le relais T.D.F (1500m) au départ du col de Catchaudégué (893m).

Dénivelé : 1070M ; 15,84KM ; 6H30.
    : 870M aux rochers

L’Ariège est au programme en continuité des balades de caps en caps et des antennes relais (pic du midi, signal de Bassia, cap de la Montagnette).

Un cap qui fait le dos rond à l’arrivée mais à l’accès bien raide sur 200m par sa face Est et qui se dévoile après deux faux sommets.

Au centre du Couserans avec vue remarquable sur la Cordillère Ariégeoise, le Bouirex se déguste aujourd’hui pétillant sous le signe des « jumeaux » !

Pas des gémeaux mais deux scorpions nés aux USA le 01novembre ; fille et garçon, Paloma et Paz font la joie de « Papi et Mapi ».

17 dans la brume du petit matin au col de Catchaudégué marqué par une ancienne croix après passage à Saint Girons, direction Massat, traversée de Lacourt, Alos et le hameau de Montarna.

9H, quelques degrés au thermomètre, départ vers l’ouest dans le bois en suivant le panneau Tour de la Quère avant de bifurquer à gauche (S/E) vers la piste menant aux installations TDF.

Au niveau d’un bâtiment en béton, un panneau « Bois de Madame » indique la direction des pâturages d’Arp ; on laisse la piste pour monter vers l’ouest en suivant le balisage jaune fixé sur les arbres.

Bonne grimpée d’une heure et demi dans la belle hêtraie aux couleurs dorées avant de déboucher sur la grande estive d’Arp.

Face à nous, un tableau impressionniste, un dégradé de jaune, rouge, roux, vert, les feuilles accrochent la lumière sublimée par les coulées blanches sur le gris du rocher.  

Le sommet du jour légèrement saupoudré offre sa croupe enneigée sous le ciel bleu gris.

Traversée de l’estive vers le sud en direction de l’altisurface du Bouirex, des antennes relais et de la ligne de crête.

On laisse à gauche le site aménagé avec des tables pour le pique-nique en visant la crête et les rochers de Cartignos à mi-pente.

Des traces dans les rhododendrons et myrtilliers givrés nous mènent péniblement vers la clôture de l’estive et direct sous les rochers.

Magie de ce jardin blanc éphémère aux fleurs sans nom écloses juste l’espace d’un matin hivernal.

Régal des yeux, un peu moins pour les pieds trempés et gelés.

Marche mal aisée dans la végétation, il vaut mieux prendre large en s’approchant du relais et remonter ensuite toute la crête vers le sommet.

Première halte aux rochers réservés pour le pique-nique, 800m de dénivelé, les gardiens de sacs sont satisfaits et stoppent là.

En plus la vue est superbe face au Valier rebaptisé « Georgelin » après le destin funeste du Général Aspétois.

L’autre équipe attaque le piton final, 200m en plus et bien raide avant le sommet, un champ de bosses à la chantilly !

Vue à 360°, les 3 Seigneurs à l’Est, Biros et Bellongue à l’Ouest, le Valier, la mail de Bulard…

Regroupement aux rochers de Cartignos pour déjeuner ensemble et savourer le délicieux gâteau aux noix arrosé royalement, des bulles à bonne température après un séjour dans la neige.

14H30, retour vers le relais, le Bouirex se grise et le champagne n’y est pour rien !

Il est temps de filer par le sentier sud sous le pylône en visant la cabane de Coumière.

Un sentier herbeux trop confort après l’épisode dans les rhododendrons mène vers une piste qu’il faut couper deux fois en suivant le balisage jaune.

Passage court mais raide et glissant dans la forêt, des mollets se crispent, n’oubliez pas, Monsieur Dusse, « le planté de talons » !!!

Une heure de descente dans une magnifique hêtraie avant de rejoindre la piste forestière et de virer à gauche.

Départ d’un long, long cheminement, toujours un peu plus long au fil des ans, pas de dénivelé mais la route semble interminable.

Mêmes interrogations à mi-parcours surtout à la moindre petite remontée.

Un ralentisseur efficace stoppe le peloton de tête…le doute !

Mais non, nous ne sommes pas perdus et c’est la bonne direction !

En avant toute, on finira bien par le boucler ce circuit !

Après une grosse citerne verte, la vue soudaine de la construction en béton du « bois de Madame » n’a jamais procuré autant de sourires.

Enfin gagné, un raccourci face au sentier du matin quitte la piste et rejoint rapidement le col.

Quelques gouttes insignifiantes ne troublent pas le pot final autour d’une table en bois.

Et de 2 ! un dernier sauter de bouchon, un magnum pour le bouquet final, un dernier verre pour la route !

A la santé des jumeaux et à toutes les futures naissances.

Une bien belle course malgré la longueur du retour.

Monique.