CAP DE SALIERES
Mardi 30/05/2023 : Cap de Salières (1774m) en aller-retour
par Saint Paul d’Oueil (1123m). Dénivelé : 650m ; 11Km.
13 marcheurs en direction de Luchon et la vallée d’Oueil ; un ancien membre du groupe nous accompagne, plaisir des retrouvailles.
Madame météo très régulière depuis quelques semaines garantit la matinée mais pas les après-midi à tendance orageuses.
9H15, départ du nouveau parking à droite de la route, sortie du village et juste avant la piste forestière à emprunter.
Ciel bleu, quelques nuages blancs coiffent les sommets recouverts d’un beau manteau neigeux, les Saints de glace de Mai n’ont pas failli à la règle.
Montée progressive au rythme des papotages sur la large et confortable piste qui traverse le bois d’Artigue.
Au détour d’un lacet, une large fenêtre s’ouvre sur la vallée de Luchon, Saint Paul noyé dans la verdure, les Agudes, Superbagnères ; une belle palette du vert tendre au vert sombre des sapins.
Après le bois, l’itinéraire continue sous les estives de la Pale de Mourdère, nous laissons à gauche un sentier plein nord vers une cabane et continuons à l’est puis sud vers la cabane de Courrau bien cadenassée et sous le Cap de La Pique de Plas.
Arrivée à un col à 1736m ; à gauche la longue crête de 4km par le GR du Tour d’Oueil-Larboust vers le sommet d’Antenac à 1990m, à droite et toute proche notre salle à manger au sommet du Cap de Salières à 1774m.
Superbe belvédère à 360° sur Gar, Cagire, l’Ariège, le Luchonnais et la vallée d’Oueil dominée par le Mont Né et le Pic du Lion.
11H30, un peu tôt pour les agapes mais il vaut mieux assurer le retour sans trop tarder.
Installés en amphithéâtre sur des roches face aux Agudes, nous tenons compagnie au seul arbre dans le secteur.
Un asocial ce hêtre solitaire, ce fugueur a dû quitter ses semblables pour mieux profiter du panorama.
Beau dégradé de vert dans les vallées et mille nuances de gris dans le ciel qui vire au très sombre en direction du Peyresourde.
Après les délicieux clafoutis et gâteau aux cerises maison, café et « Vittel » casse-patte, il est temps de redescendre même si la menace n’est pas encore au-dessus de nos têtes.
Animation à l’arrière du peloton, le petit groupe traîne mais s’instruit, un nouveau mot, des anecdotes croustillantes, rires et bons mots, le chemin du retour paraît plus court !
Quelques gouttes inoffensives juste à l’arrivée, le timing était parfait et la balade bien sympathique.
Pot de l’amitié à l’abri d’une véranda du café de la gare à Luchon.
Monique.