AU PIC DE L'ESCALETTE

Mardi 3 janvier 2023

Cabane et Pic de L’ESCALETTE, 1856m.

Dénivelé +480m.

                        Départ à 9h50 du col de Menté, 1349m.

Une petite heure tranquille d’abord et ciel bleu prometteur sur la piste forestière qui monte doucement jusqu’aux pelouses de la cabane de L’Escalette, 1598m. Tiens, une légère brume apparaît peu après, au dessus de la cabane, sur les premiers contreforts du pic... Elle va se dissoudre, après-midi bien ensoleillé, disait la météo.

Las, elle va s'accrocher ! Brèves trouées de ciel bleu entre les nappes de brume qui vont et viennent au fur à mesure de la montée, assez raide dans les pelouses émaillées de rochers ! Et elle finit par nous encapuchonner au sommet... Adieu le superbe belvédère attendu,  Saint-Béat blotti au pied de la Montagne de Rié, les sommets d’Ariège, Comminges et Hautes-Pyrénées étirés sur l’horizon : Cagire et Gar tout proches, Paloumère, Cournudère, Puech, col de la Core,  Valier, Bouirex, Calabasse, Crabère, station du Mourtis, Maladetta,  Maupas, Quayrat, Crabioules, Néouvielle, Pic du Midi, Arbizon, Casque du Leiris, Nez de Napoléon… C’est toujours un grand plaisir de reconnaître les sommets, modestes certes, où nous avons un jour hissé nos godillots ! 

12h20 : pique-nique juste en dessous du Pic de l'Escalette hérissé de pierres acérées, peu accueillantes pour les fessiers, et où l'on ne voit goutte de toute façon...  Point positif, il ne fait pas froid ! 

L'oeil attentif de Williams repère une gentiane, un peu malingre et surtout, une première pour lui, une niverolle alpine qui cherche pitance au sol. Ce petit oiseau peu farouche, doué d'une grande résistance au froid, vit en colonies sédentaires autour de 1800-2000 m d'altitude, au-delà de la limite des arbres, dans les pelouses parsemées d'éboulis. Dès février, les couples visitent cavités et anfractuosités de rochers où établir leur nid.  On a constaté que les niverolles ont choisi de profiter de la présence humaine en montagne pour se simplifier la vie : elles s'installent, par exemple au Tourmalet, dans les stations de ski où elles nichent dans les infrastructures et picorent les restes alimentaires.  Pourquoi se fatiguer inutilement ?...

Descente à 13h15, parking à 15h et pot au Mourtis.  La brume se disperse alors et le ciel vire au bleu 

                                           Imohtep, le scribe des mardis de L’ACCUEIL

 

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Date de dernière mise à jour : 16/01/2023