AU PIC DU LION

Mardi 19/11/2024 : Pic du Lion (2102m) en circuit par le Port de
Pierrefite (1855m) et la Coume de Baqué au départ de Bourg d’Oueil (1330m).

Dénivelé : 867M-10,7 Km-5H.

Après la pêche au Crabe bigourdan un peu désordonnée, la chasse au Lion d’Oueil plus disciplinée en évitant tout plongeon dans la « fosse » !

Fédérateur le roi de la jungle ; il a rugi si fort que pas moins de 26 camarades (plus 1 retrouvé au sommet) ont répondu à son appel !

Une battue rarement aussi suivie à part les sorties « rando/restau » !

Après regroupement à Cierp-Gaud, direction Luchon, le col de Peyresourde et à droite avant Saint Aventin, la charmante vallée d’Oueil.

Après la pluie fine sur le Piémont, soleil sur les crêtes du Larboust et d’Oueil, du ciel bleu mais aussi du gris.

A chacun sa vision selon sa dose d’optimisme ; après la revue de presse animée pendant le trajet en voiture, l’horizon s’est brutalement obscurci !

Bourg d’Oueil, le village de bout du monde au fond de la vallée, le plus haut village de Haute Garonne se perche à 1330m et offre la plus petite station de ski aux débutants, conviviale, familiale.

Parking au pied des téléskis en bas du village.

9H ; départ du « safari » … photos, évidemment ; petit tronçon de route à gauche au-dessus de la piste, montée vers le haut du village en suivant le balisage jaune et le panneau indicateur du Port de Pierrefite.

Après 2 virages, il faut suivre le GRP du Tour d’Oueil Larboust au N/O, traverser le ruisseau de Colantigue et Hité, continuer à droite dans la forêt après la bifurcation du chemin venant de la Chapelle de Pontels.

L’itinéraire file N/O dans le bois de sapins, se poursuit à flanc du vallon dans les estives tout en visant le Port de Pierrefite face à nous.

Belle grimpette jusqu’au col à 1855m ; une halte bien appréciée sur les blocs de pierre disposés en cercle autour d’une belle dalle dressée au milieu.

Excellente idée cette aire de pique-nique avec un bémol pour le bâtisseur.

Une table à la verticale ! un peu ballot pour poser sa gamelle de randonneur !

Tout faux, c’est un Cromlech, des menhirs dressés en cercle, un monument mégalithique lié à toutes sortes de croyances, légendes.

En fait, nous sommes assis sur des moutons et au milieu c’est la bergère enveloppée dans sa cape.

Ils ont tous été pétrifiés par la justice divine ; la méchante à capuche a refusé un bout de pain à un mendiant et vlan, tous statufiés ! pauvres brebis…les dégâts collatéraux !

Pas le temps de disserter sur les contes et légendes pyrénéennes, la colonne a repris du service, à gauche du col sur la crête de Téchouède, plein sud.

Coup d’œil à droite sur le Mont Né, il porte le voile et en fait profiter tous ses voisins jusqu’à l’Areng.

Montée sur le premier dôme ; et non ce n’est pas le Lion et comme un sommet peut en cacher un autre et encore un autre, la troupe s’étire sur l’échine du fauve.

Toutes ces bosses, plutôt un chameau cet animal !

Après un passage épineux à flanc de rochers surtout délicat avec la neige, le lion est en vue.

12H ; les premiers « rugissants » touchent sa crinière, se transforment vite en silhouettes floutées.

Le temps à l’arrière garde de franchir la dernière bosse, le nuage s’est évaporé, le site s’illumine jusqu’au Montius, le lac de Barèges scintille de mille feux.

Pique-nique au sommet, douceur de l’air, pas de vent, 27 « tournesols » semés en dégradé dans le gispet font face au Pouy Louby dans un même mouvement.

13H40, retour par la Coume de Baqué et sa cabane métallique en ligne de mire, descente vers le col de Louron au pied du Pouy Louby avant de virer à gauche dans la pente herbeuse.

Une sente retrouvée passe au large d’un petit lac laissé à droite en contre-bas et amène à la cabane verte en tôles.

L’itinéraire se poursuit rive gauche à flanc du vallon, traverse des zones humides, quelques passages sur roches glissantes, retour par la forêt jusqu’au parking.

Une très agréable journée de novembre finie sur le pas de porte du café de la Pique à Cierp-Gaud.

La salle déborde, nos camarades du groupe 2 nous ont devancés et occupent tout l’espace.

Dommage, pas de pot final mais une douceur maison dégustée à la sauvette sur le parking, des délicieux petits biscuits aux amandes, des amarettis.

Monique.