LE PUECH
Mardi 11/02/2025 : Le Puech (1669m) par le col de Portet d’Aspet (1069m)
Dénivelé : 620M; 10 KM.
La randonnée hivernale classique en raquettes sans risque d’avalanche et au panorama garanti.
Ce dôme à découvert en retrait de la chaîne entre Cagire et Paloumère présente quelques atouts à quelques lieux de Saint Gaudens.
Pour casser la routine, attirer les dissidents des sorties à la neige, ce sera sans raquettes !
Une randonnée récente motive cette décision malgré le manteau neigeux.
Bingo pour le taux de participation, nous sommes 21 après passage à Sengouagnet et en direction du col de Portet d’Aspet.
9H30, départ sur la route forestière derrière l’ancien bar restaurant, pas de raquettes mais des crampons dans quelques sacs à dos ; un baptême pour une paire jamais sortie de l’étui !
La boue a remplacé la neige, température presque printanière, ça chauffe sous les anoraks.
Après la clairière et la grange aujourd’hui effondrée, une bifurcation, un panneau indique à gauche la direction du Puech et à droite le Portillon, hameau de Coulédoux dépendant de Boutx.
Montée, traversée à flanc du bois de Couras puis légère descente vers le col de la Bène à 1206m et sa palombière perchée sur un arbre remarquable.
Après la montée en douceur, échauffement garanti face à nous, le chemin à la neige fondante se raidit brutalement, pas un lacet pour se refaire la cerise !
Vers 1300m, à gauche un petit sentier balisé quitte la piste et conduit à travers la forêt et petits arbustes au col de l’Artigue.
Traversée de la cuvette bien blanche face à la dent de requin du Valier dans une fenêtre ouverte entre les hêtres.
Remontée S/O sur une croupe avant de sortir du bois et de déboucher derrière la cabane du Bazet Magnifique panorama sur les sommets ariégeois, Calabasse et Cap de Gauch.
Une pause s’impose mais non, la tête du peloton file déjà à l’assaut des rondeurs de ce débonnaire sommet!
Une chanson vient de naître à l’arrière, répétition générale à la fin du repas !
Encore 200m de grimpette en suivant les traces dans la neige souple jusqu’à la borne sommitale et son admirable point de vue à 360° de l’Ariège au Luchonnais et la Bigorre.
12H30, pique-nique face à la vallée avec vue sur Sengouagnet et Cagire tout proche.
Un petit air vif nous éloigne des rochers habituels face au Mourtis pour installer le campement sur le chemin du retour après l’enclos à bestiaux.
Après les douceurs sucrées généreusement partagées ; un maestro émerge soudain de la sieste.
Il donne le la à une chorale improvisée sur l’air de : « c’était un petit cheval blanc, tous derrière, tous derrière, c’était un petit cheval blanc, tous derrière et Guy devant » !
Tour de chant terminé, c’est l’heure de découvrir et tester le matériel de « glacier », pour le fun, la neige est bien trop molle.
Dans son écrin tout neuf, un genre de mini chaînes mais pour chaussures attachent des dents féroces prêtes à mordre la glace.
Une rondelle caoutchouc orange assez chic, style « Le Parfait » pour bocaux de conserves coiffe l’ensemble.
1) trouver le mode d’emploi ou faire appel aux ingénieurs mais ils dorment tous !
2) trouver le bon sens ; cool, c’est écrit sur la rondelle « Back and Front » !
3) le devant du pied enfilé, trouver un homme fort pour tirer sur le caoutchouc et recouvrir enfin le talon.
4) après prise de vitamines (un peu de génépi par ex), quelques exercices de respiration, on peut y arriver seule !
Tous ces efforts déployés, plus question de les quitter même sur la neige fondante de l’après-midi.
Descente sans difficultés jusqu’au petit col au pied de la cabane du Bazet.
Virage à gauche, entrée dans la forêt de sapins, descente vers un chemin de traverse, prendre à gauche avant de retrouver la piste forestière qui mène au col de la Bène.
Retour au parking vers 15H30, une bien agréable journée, un bel espace pour nous seuls.
Monique.