CAP DE PEYREHICADE ET DE TUQUET

Mardi 10/06/2025 : Cap de Peyrehicade (1915m) et Cap De Tuquet
(1844m) en circuit au départ de Mont (1271m).

Dénivelé : 777M ; 12Km.

Une boucle plutôt classique d’hiver sur tapis blanc ; cette fois c’est la canicule et les photos n’y verront que du vert !
19 après regroupement à Cierp Gaud, un petit malentendu et quelques brebis égarées en direction d’Arreau sont remises dans le droit chemin !
Direction Luchon, montée au col de Peyresourde, redescente sur 5Km avant de tourner à droite pour arriver à Mont et se garer à l’entrée du village.
Mont, village plein de charme, le dernier à l’est des Hautes Pyrénées et le plus haut.
Perché à 1300m sur les pentes du Peyresourde, il domine en balcon la vallée du Louron.

Montée vers la place de la mairie et à gauche de l’église il faut suivre le chemin balisé N°4 vers St Calixte.
Toujours planqué dans son recoin, le diable nous montre le chemin…pourvu qu’il ne mène pas en enfer !
Un départ presque paradisiaque, un sentier ombragé, en descente puis en balcon sur le lac de Loudenvielle serti dans un écrin de verdure et dominé par les pics encore blancs du Hourgade, Estos, Parraouis et Sarrouyes.
Montée progressive vers la charmante église romane de Cazaux -Fréchet dédiée à Calixte, brave chevalier Aragonais venu combattre les Maures.
Après l’église, un bout de piste vers le village de Cazaux puis un sentier étroit monte à droite avant d’atteindre un abreuvoir.
A l’intersection, laisser le chemin de droite et continuer en face avant de rejoindre une deuxième intersection.                                                                                                                 
Laisser droit le sentier d’accès au village pour grimper à droite sous les arbres, l’Arbizon se dévoile peu à peu.
Echanges avec l’éleveur venu voir ses vaches au niveau de granges en contre-bas d’une estive.
Derrière une barrière, une trace monte en lacet dans la prairie en direction du bois de Joannétous.
’itinéraire vers l’est suit ensuite la lisière du bois sur la crête de Portet, encore un peu d’ombre sous les sapins à déguster sans modération !
Le soleil au zénith, un beau domaine à découvert, quelques croupes herbeuses à franchir, le Cap de Tuquet se profile au loin à 1844m.
Chacun son rythme, la tête file vers le Peyrehicade sous le sommet de l’Aigle (2078m) pour un aller- retour avant le pique-nique au Cap de Tuquet au panorama à 360°, les sommets du Louron, Barroude, Soum de Salette, Néouvielle, Arbizon, Pic du Midi, Montious, Pic de l’Aigle...
Autre option en crête, côte 1722, un sentier balisé N° 5 évite la montée au Tuquet et amène au col sous le Cap de Bosc Grand.
Un peu d’air, de l’herbe grasse, de la chaleur, c’est la sieste quasi générale au Tuquet avant le morceau de bravoure !

Droit devant, le long d’une clôture, une descente bien raide, bien sentie, à réveiller les quadriceps vise le col en contre-bas vers 1620m.
Des camarades nous y attendent pour continuer le circuit en longeant la rive droite du ruisseau de Coume longue.
Rive gauche et hors de portée, deux biches se donnent en spectacle dans l’estive.
Des granges ombragées, une chapelle au bord du chemin et nous voilà à l’entrée du village par le haut.
Un petit bijou toujours redécouvert avec plaisir, une ruelle pavée aux petits recoins fleuris dessert des maisons de caractère aux toits d’ardoises, aux fours en façade, aux jardins de rêve.
Des fontaines anciennes, un ours, une tête sculptés dans la pierre coulent le long du trajet jusqu’à l’église romane ST Barthélémy du XIIème.
Visite incontournable de cette merveille du patrimoine, ses voûtes, ses murs aux fresques remarquables.
Elle est toujours ouverte et en bonus elle offre sa fraîcheur appréciée à l’unanimité, croyants ou pas ! A défaut de Mao pour improviser un chant dédié à Marie (décembre 2018), un autre chant revisité pour Francis :
« mes biens chers frères, mes bien chères sœurs, reprenez avec nous tous en cœur »
« joyeux anniversaire, joyeux anniversaire… ».
A l’entrée du village, près du pont dans un recoin ombragé et à côté du torrent vrombissant, les bouchons sautent et libèrent des bulles pour clôturer cette chaude journée.
Un an de plus le 11 juin et un retour parmi nous après 3 semaines d’ITT !
Un numéro d’équilibriste mal contrôlé, une échelle qui ripe sur le carrelage, pas de chute mais une pendaison par la manche du pull !
Des efforts pour s’extirper du vêtement avec un bel hématome et un bras douloureux au final.

Aux dernières infos, il nous avait embarqués avec lui dans son rêve mais la météorite trouvée mardi dernier au Montmajou n’en était pas une !
Petite déception mais satisfaction de pouvoir le reconnaître et d’apprendre de ses erreurs.

Monique.