TUC DU COUCOU ou CABANE BESSET
Mardi 30/09/2025 : Tuc du Coucou (1890m) ou Cabane du
Besset (1528m) depuis le parking de la Pucelle (881m).
1) DEN : 984M-10,70km-5H
2) DEN : 650M.
« Dans la forêt lointaine, on entend le coucou » ni une fleur, ni un oiseau squatteur, ce Coucou- là niche à 1890m dans la vallée sauvage d’Orle en terre « courage » … l’Ariège profonde.
Coucou, nous « revoilou », on t’a un peu délaissé depuis notre dernière sortie en août 2018 pourtant le panorama à 360° sur les sommets du Couserans et du Biros vaut bien un déplacement !
7H30 à Pégot, direction Figarol, Saint Girons, Castillon en Couserans, au hameau de Lascoux avant Bonac, une route étroite sur la gauche mène jusqu’aux granges des Echarts et le parking terminus de la Pucelle aménagé en aire de loisirs.
« Pucelle nous l’avons reçue, Pucelle nous vous la rendons » aurait dit il y a 2 ou 3 siècles la famille Gaston en restituant à ses proches une jeune princesse espagnole dont elle avait eu la garde pendant quelques années.
9H05 : départ à 18 dans la fraîcheur matinale du ruisseau d’Orle ; 2 groupes se forment, 2 cadences.
Une douzaine vise le Coucou, les 6 autres envisagent la cabane du Besset et peut-être + si affinités et même ++ si l’appel du Coucou devient irrésistible !
L’itinéraire démarre dans une belle hêtraie, s’élève progressivement en surplombant le ruisseau de l’Orle, vire à gauche vers 1054m, traverse une estive et continue longuement en forêt en suivant les nombreux lacets du GR10.
A l’intersection avec le GRP Tour du Biros, il faut continuer à gauche sur le GR10 et enfin sortir du bois pour trouver la lumière et le soleil de cette belle journée d’automne.
Montée raide dans l’estive où pâturent de paisibles chevaux… noirs, noirs ces magnifiques Mérens !
2H30 de grimpette régulière pour le peloton arrière, la cabane du Besset est en vue.
Pour les anciens du club, c’est la cabane à « Raymond », celle où il vit des étoiles en plein jour et même 36 chandelles !
Tous réfugiés dans la cabane un mardi de grand vent, le premier à sortir se prend « pleine poire » la partie supérieure de la porte rabattue violemment ; une porte à 2 battants et en bois massif…c’est frappant !
3 pas en arrière et vlan notre camarade un peu sonné amortit sa chute dans des bras bienveillants et surtout réactifs…petit « coucou » à M.H!
11H30 à la cabane et si ce belvédère plus haut offrait une belle terrasse pour le pique-nique ?
Arrivés au promontoire…et si finalement on continuait au moins jusqu’au col ?
« Ami, entends-tu le vol gris du Coucou sur nos têtes »…Un trio se stimule pour la poursuite de l’aventure…mais quel est ce groupe plus haut sur le chemin du retour ?
Quand même pas le peloton de tête censé pique-niquer au sommet !
Mais si ; des nuages, une salle à manger malodorante après le passage des moutons les ont poussés à déserter et à rejoindre le camp de base.
Tant pis, le trio continue son ascension, laisse sur le côté la cabane du clot du lac à 1821m pour finir hors sentier et en zigzag dans la pelouse jusqu’à la pierre dressée du sommet.
12H50, l’heure de reprendre des forces sous les œillades du Valier…Coucou au Seigneur du Couserans, un coup je te vois, un coup je me cache.
Même scénario côté de l’imposante Mail de Bulard mouchetée de blanc…la « mangeuse d’hommes » s’est fait une réputation début 1900 avec la découverte de minerai dans ses entrailles, un filon de plomb et de zinc.
C’est l’histoire d’une exploitation de tous les dangers, d’une mine perchée à 2500m, la plus haute mine d’Europe, un site vertigineux où la vie d’un homme n’était pas la priorité.
Un brin de sieste et il faut retrouver le groupe pour une longue descente avant l’arrivée aux voitures un peu avant 16H.
Quelques rencontres tout le long du chemin, un jeune homme en solitaire projette d’arriver le soir à la maison du Valier, un couple d’étrangers bien chargés monte tardivement et doit faire de l’itinérance.
Retour sur Castillon pour un pot final en terrasse du café habituel.
Des prévisions météo optimistes la semaine prochaine, des projets envisagés…la montagne d’Areng par la station de Nistos, la randonnée à refaire après la marche de juillet 2024 dans le brouillard complet…on se croyait trop loin et nous n’étions même pas au pied !
Monique.