BOUCLE DE FAGET-ABATTIAL
Mardi 14/01/2025 : Boucle de Faget- Abattial dans le Gers au départ de l’église Saint Sauveur.
Dénivelé : +338M ; 15,24Km ; 5H30 de marche.
Un mardi ensoleillé et polaire annoncé, par conséquence de la neige dure en montagne.
Echange donc la sortie au Douly et Mont d’Aspet contre les coteaux du Gers en pays d’Astarac.
Une boucle menée et reconnue dans le passé en VTT par le dynamique doyen du groupe.
Un troc à succès ; 18 participants déjà frigorifiés sur le parking Pégot et 4 autres à prendre au passage à Saint Marcet.
Départ 8H en direction de Boulogne sur Gesse, pleine lune sur une magnifique campagne givrée.
Pour une raison inconnue après la Serre de Cazaux, une voiture file droit vers Liéoux.
Chauffeur distrait, GPS mal programmé, copilotes inefficaces en mode « papotage » ou nostalgie de la salle des fêtes ?
Et non, aujourd’hui, c’est rando et les repas à Liéoux ne sont plus au programme !
Pendant ce temps, des camarades « arpentent » le trottoir en bordure du stade de Saint Marcet.
Pas de méprise possible, les filles, vous êtes bien trop habillées !!!
4 voitures se regroupent enfin, les 2 autres ont pris de l’avance.
Passage au carrefour « avé » l’accent de la Catinou à la saveur ronde 100% patois d’Oc qu’un accent « pointu » ne saurait goûter !
A « Rebirechioulet » donc, il faut filer droit jusqu’à l’entrée de Boulogne et suivre la direction Simorre, Samatan.
Samatan, un nom qui fleure bon les saveurs du Gers, la route sans « Végans », celle du foie gras et de la ruée vers l’or le lundi matin d’avant les fêtes de fin d’année.
Une mêlée spectaculaire dans la halle à heure pétante ; les belles volailles, foies, carcasses s’arrachent en un clin d’œil, il faut juger la marchandise vite et bien.
De départementales en chemins de campagne après Simorre, la route se rétrécit et soudain face à nous, une hallucination !
A bonne allure, une voiture aveugle au pare- brise complètement givrée nous croise.
Il y a bien un pilote dans l’auto, vitre ouverte, il conduit la tête penchée par la portière !
Au jeu de la roulette russe, il esquive les deux premières voitures du groupe prestement serrées sur le bas -côté mais s’empègue la troisième.
La toute mignonne, la plus basse, l’Austin venait juste de se refaire une beauté ; un capot tout neuf !
Pour le coup, elle en prend plein la vue et les portières, un rétro HS et une belle balafre tout le côté gauche.
Mea culpa plaide le jeune illuminé, il était pressé, il a tout gagné !
Le temps du constat, nous voilà tous regroupés sur le grand parking de l’église Saint Sauveur et de la Mairie.
Beau bâtiment préroman remanié au XVIIIème, elle doit être fermée, tant pis pour la demande de protection au Saint Sauveur peut être utile après toutes ces péripéties matinales !
Le départ de la randonnée est fléché en jaune de l’autre côté de la route face à l’église.
10H, départ à 23, une recrue de plus, une guide locale trop heureuse de montrer le chemin vient de nous rejoindre.
Caresses et quelques rillettes tombées du sac à l’heure du repas lui suffisent.
Sur son collier, pas de nom ni de N° de téléphone mais une inscription rassurante « je ne suis pas perdue, je rentre chez moi » !
Adoptée, la sympathique vagabonde ! le circuit commence par des marches raides qui grimpent sur un promontoire où le logis abbatial a été construit au XVIII par les abbés.
L’itinéraire balisé à suivre sur la carte jointe fait découvrir les coteaux de cette région d’Astarac, suit un moment la vallée de la Lauze, traverse des bocages, des milieux à orchidées, des fermes dispersées.
La terre gelée le matin se transforme en boue l’après-midi, un parcours sur sentiers essentiellement, peu de bitume, quelques départementales à traverser.
Après les tôles froissées du matin, nos randonnées peu fréquentes sur les routes méritent quand même une petite piqure de rappel sur les réflexes à adopter quand on marche en groupe.
Pour la sécurité de tous et la responsabilité de l’animateur, je joins un article du code de la route à garder en mémoire.
Retour au parking vers 15H30 après une belle journée fraîche et ensoleillée à la campagne.
Pas de café ouvert à Simorre ainsi qu’à Boulogne (paroles d’un Boulonnais d’origine), plus une goutte de vin chaud dans les 3 thermos bien vidés à l’apéro.
Adishatz et à bientôt pour d’autres aventures moins « percutantes » !
Monique