PIC DE CECIRE

Mardi 17/09/2024 : Pic du Céciré (2404m) en aller/retour par
le nouveau GR10 au départ de Superbagnères (1800m).

Dénivelé : 900m ; 14Km ; 6H15 de marche (750m en
montant par l’ancien GR et en revenant par le nouveau).

Nous sommes 9 en direction du majestueux grand hôtel de Superbagnères, vaisseau grandiose ancré sur un plateau à 1800m.

Visible de loin, il trône au- dessus de la reine des Pyrénées, témoin du début du pyrénéisme, d’une époque faste au début du 20ème siècle.

Ce palace achevé en 1922 accessible uniquement par crémaillère au début accueillait une clientèle haut de gamme, des russes notamment.

Aujourd’hui, 9 modestes commingeois (+1 au retour) se garent sur le parking de l’hôtel, ils ont réservé une salle à manger nature, sans couverts en argent, où la moindre larme de vin devient nectar, bien climatisée, c’est juste au-dessus à 2404m et elle se mérite à pied.    

La montagne fétiche d’une station de ski, une croupe rocheuse domine le plateau de Superbagnères, le Pic du Céciré nous garantit un panorama à 360° à l’heure du pique-nique.

9H, départ en descendant quelques mètres sur la D46, virage à droite après passage de la clôture en visant la crête d’arrivée des télésièges.

Temps superbe, lumière remarquable d’automne, netteté du relief sauf dans l’œil de notre guide au look un peu changé.

Une vision un peu trouble ; une baisse brutale de l’acuité, de nouvelles lunettes mal corrigées ?

Parfaitement, depuis ce matin, il porte sur le nez une nouvelle paire…celle de sa femme !

Comme aurait dit Bourvil « il va y voir beaucoup moins bien, forcément » !!!

Vieillir ensemble, regarder dans la même direction, une chance, mais partager les mêmes verres, trop fort!

Heureusement, le temps radieux, le tracé bien balisé, on peut s’aventurer les yeux fermés…enfin presque.

Sur la piste en crête plein ouest et face au Céciré, un poteau assez haut indique la suite du GR10 à gauche.

Passage d’une clôture, le nouveau tracé du GR s’oriente S/O, descend lentement, descend toujours   sûrement et longuement, la remontada assurée pour le retour (+150m et un chemin qui s’allonge, le ressenti fatal à chaque fois !).

Jugé accidentogène suite à des chutes mortelles, l’ancien tracé du GR10 est interdit et en club, on assure.

Plus court pour accéder au col, plus proche des rochers mais plus en dévers et pente raide, il présente quelques passages un peu éboulés où la glissade est interdite.

En point de mire, le cirque des Crabioules au -dessus de la vallée du lys et du ru d’enfer, les granges d’Espone en contre bas, on file dans le vallon au milieu des tiges de gentiane fanées et d’un beau troupeau de moutons.

Après la traversée du ruisseau de Betet vers 1700m, changement de direction et de rythme, le GR  monte vers l’ouest en lacets soutenus,  parallèle à la crête de Subescale, il grimpe avec peu de répits vers le col de la Coume de Bourg à 2272m.

Au col, il bascule vers le val d’Astau et débouche sous le lac d’Espingo.

Un peu avant l’arrivée au col de Coume, une sente bien marquée part à droite vers le N/E, franchit un petit col à 2311m et découvre notre objectif.

Assaut final à flanc de masse rocheuse jusqu’au cairn sommital.

Notre camarade arrivé depuis 1H redescend frigorifié pour une sieste sous de meilleures latitudes.

12H30, pique-nique au sommet, vue grandiose sur les 3000m du Luchonnais jusqu’au Néouvielle et Arbizon partiellement voilé.

Belle chape nuageuse sur la plaine, on profite de notre emplacement ensoleillé jusqu’au gâteau au yaourt et le carré de chocolat.

13H30 ; changement de décor, la brume monte à vive allure et envahit tout ; descente sans traîner par le même itinéraire en restant groupés.

16H15 sur le plateau, brouillard épais, mais, elle est où la sortie de ce labyrinthe aux petits murets en gabion ?

Pot sur les allées d’Etigny, les boissons chaudes ont du succès après une bonne journée sportive sur les hauteurs de Superbagnères.

Monique.

Date de dernière mise à jour : 23/09/2024