AU PIED DE LA MONTAGNE D'ARENG
Mardi 16/07/2024 : au pied de la montagne d’Areng à 1959M
au départ de la station de Nistos (1594M).
Dénivelé : 630M-11km.
La montagne fantôme, l’Arlésienne des Highlands de Barousse, la montagne d’Areng, la montagne phare au-dessus de Nistos a disparu !
Une randonnée dans la « ouate et c’est pas ce qu’ils préfèrent » les 8 vaillants marcheurs plus 1 parti en décalé mais équipé de GPS.
Encore un mardi de juillet « y-voit-rien », ni personne ; l’espoir d’un lever de rideau vers midi nous anime !
Départ vers 9H15 du parking en haut de la station, direction Ouest sur la piste de fond puis à travers les estives en direction du col du cap Nestès.
Passage près d’abreuvoirs et un lac dans son halo de brume, le Loch Ness local !
Après le col, à gauche, un large chemin de ronde en légère descente entre dans la forêt de sapins et contourne le massif du Cap Nestès
A découvert, le sentier file au sud, traverse le ruisseau de Cautères sous la cabane d’ilhet et débouche dans une vaste prairie.
Au niveau du grand panneau indiquant la zone pastorale, il faut monter et louvoyer dans l’estive à travers les rhododendrons fanés, garder le cap au sud et faire confiance à celui qui connaît.
Sacré brouillard, quelques « balises couchées » mais peu fiables pourraient nous guider au retour mais trop mouvantes ces belles blondes ruminantes et tintinnabulantes!
Montée soutenue en visant la crête, un passage assez évident et nous débouchons précisément sur un cairn marqué 1824m, c’est la hourquette d’Umène.
Bien visé, le reste de l’itinéraire est au plus près de la crête vers le S/E, crête d’Arrouye et de Montaut, des passages en dévers, des sentes bien marquées et toujours la brume.
Pas vue mais entendue la bergère en contre-bas, elle se veut rassurante sur la présence de 2 patous tout aussi invisibles qu’elle.
Toujours pas la moindre silhouette du sommet, après consultation d’une application, il semblerait que l’objectif soit dépassé.
Montée en crête et marche arrière, une tentative d’ouvrir une voie dans des rochers est vite abandonnée, l’accès au sommet doit être une croupe herbeuse.
Joint au téléphone, notre camarade solitaire vient d’arriver au sommet, nous abandonnons l’idée de le rejoindre pour pique-niquer en crête avec vue imprenable sur le néant !
Retour en sens inverse par le même itinéraire sans faire le circuit par le Cap Nestès, le rideau n’est toujours pas levé.
Pot final au refuge de la station, un bon chocolat chaud devant une cheminée ; vive les mardis du mois de Juillet !
Une randonnée à refaire, le panorama est si beau !
Surprise avec le tracé GPS, nous n’étions pas encore arrivés au pied de la montagne d’Areng !
Monique.
