CABANE DE BARESTET

Mardi 9 juillet 2024

Cabane et oratoire de Barestet, 1500m.

Extension crête de Pâle Grande, 1620m, et cabane du Piéjau, 1442m.

Dénivelé au choix, entre 390 et 560m
 

                        Descente du col du Portet d’Aspet vers Saint-Lary, Autrech, la piste forestière de Joubac et voilà le parking de L’Osque de Couret, 1120m. Un cul de sac d’où s’échappent deux pistes boisées : à gauche l’Estrémaille vers la cabane de L’Herbe Soulette et la Calabasse ; à droite l’Esplas vers les cabanes de Barestet et du Piéjau. Il fait encore frais en ce début de matinée, mais l'ombre des bois sera appréciée au retour quand il fera chaud ! D'où le choix de cette randonnée.

            A droite donc, à 9h15. Une source s’échappe du talus dans une profusion de myosotis, Le Bar des Oiseaux.  Des amis des bêtes ont sans doute aménagé cet abreuvoir de pierre… Les oiseaux en question, d’après Alice, une habituée des lieux, ce sont aussi les chasseurs qui trouvent là de quoi rafraîchir bières et Ricard ! La piste monte en douceur dans la fraîcheur du matin, propice aux bavardages, un ruisseau dévale en chantant…

            3/4 d'heure environ après le départ, attention !  Intersection de deux pistes : cap à gauche, pour suivre celle qui vous mènera vers une autre intersection, à gauche encore, et vous hissera pour finir hors de la forêt en trois ou quatre lacets. Sur la crête, en haut d’un pré qui se couvrira de myrtilles à l’automne, se dresse la cabane de Barestet, 1500m. Assez pentus, les 100 derniers mètres de dénivelé ! ...

            Cette cabane, partagée entre chasseurs et bergers, était ouverte il y a une dizaine d'années ; elle est maintenant fermée en raison de dégradations, mais un auvent abrite les randonneurs de la pluie et un panneau les invite à aller dormir un peu plus bas à la cabane du Piéjau, en un quart d’heure…

   Sur un mamelon tout proche qui la surplombe, se dresse une sorte de borne. C'est en fait un oratoire de pierre qui abrite une statue de la vierge tournée vers la vallée de la Bellongue, tout en bas, comme pour la protéger…

   

            Il est presque 11h en bas de ce pré, à la sortie de la forêt : le groupe se scinde. Les uns choisissent de monter directement à la cabane et de s'y arrêter un quart d'heure plus tard et de monter en attendant les copains une vingtaine de mètres plus haut, sur le mamelon de l'oratoire où la vue est plus large ; les autres tirent un peu à gauche en pressant le pas pour rejoindre le sommet de Pale Grande, 1620m, sur la crête qui file au sud, où la vue s'élargit encore. Un aller/retour et les voilà revenus à la cabane de Barestet pour partager le pique-nique à 11h45. Une légère brise est la bienvenue ! La vue porte loin, Puech, Paloumère, Cournudère, Escalette, Gagire, cabane du Piéjau en contrebas, Calabasse, Herbe Soulette, Valier...

            Tous regroupés donc pour le pique-nique à 11h45. Après quoi certains s'en vont en aller/retour jusqu'à la cabane du Piéjau, 1442m. Un peu vieillotte et entourée d'arbres, mais pour les vieux montagnards Commingeois (qui y montent rudement par le village de Couledoux, en bas du col de Menté côté Aspet), c'est une cabane rituelle, très appréciée notamment pour y fêter le Nouvel An...

            Descente à 13h15. Comme prévu, l'ombre des la forêt tempère la chaleur, sensible surtout dans quelques passages ensoleillés. Parking à 14h45 et en route pour le pot à Aspet.

IMOHTEP, le scribe des mardis de L’Accueil.

Date de dernière mise à jour : 15/07/2024