PIC DE PALOUMERE OU DE L'AUBE

Mardi 4 mars 2025 : Pic de Paloumère ou de l’Aube (1608 m)
en deux circuits, depuis la Fontaine de l’Ours
(1194 m)

Il y a donc eu deux itinéraires livrés au libre arbitre des participants.

Façon de dire que tous les chemins mènent à Paloumère, l’objectif commun du jour:

  1. Variante dite crestale, Martial;

Par le Tuc de Tucol (1579m), Col des passagers, puis sommet de Paloumère avec descente par la Cabane de Roquépi et la route forestière de la Coume de Hiouernède. 4h30 de marche, dénivelé :  707 m, distance 10,70 km

  1. Variante dite directissime, Théotime ;

Par la cabane de Roquepi, Col de Sarraute, Col des passagers, sommet et itinéraire commun avec la variante 1, Dénivelé : +550m, 4h10 de marche.

Mardi gras, patatras, 22 participants (tiens, tiens, c’est 22 le nombre d’or, comme en 2019) arrivent en ordre dispersé depuis Pégot (RDV 8h15), depuis Arguenos et autres contrées reculées, pour embarquer vers l’estive de Paloumère, une classique inégalable à 360 ° pas très loin de nos pénates mais cette fois-ci par Arbas, Barrabas, et non par le col de Portet d’Aspet, Galinette, notre point de départ le plus fréquent pour nos flâneries en Cornudère et Paloumère.

Direction Arbas, le hameau de la Baderque par la D13a, il faut poursuivre sur la D 13b jusqu’au parking terminus « tout le monde descend » dans la clairière sombre de la « Fontaine de L’Ours » en référence à l’animal présent naturellement partout en Pyrénées dans les temps anciens et réintroduit en 1996 avec le lâcher de l’ourse slovène Melba, voici qui ne nous rajeunit pas, Pêche Melba...

Départ

9h30 : départ sur la route forestière (chemin du retour) avant de bifurquer rapidement à gauche ou tout droit. Le groupe directissime, Abdelkrim, de 9 pélerins portant le cidre et la moitié des crêpes, Imothep, continue vers Roquepi, Rémi (pour Mamie Geneviève).

Pour l’escouade de la variante crestale, Marroual, forte de 13 fantassins, c’est la direction Tuc de Tucol, Popol, avec une montée raide dans une belle hêtraie, plein nord, puis une montée vers la crête de Cournudère après 1h d’ascension, Samson.

Belle récompense au Tuc de Tucol, extraordinaire panorama sur les sommets ariégeois :

-Bouirex, Pic des Trois Seigneurs, Valier, Barlonguère, Mail de Bulard, Maubermé, Crabère,

-le Luchonnais

et à l’Ouest, en pays de Bigorre, Igor, le Pic du midi chapeauté d’un nuage d’altitude bien étalé façon Cirrus, Marius,

le Montaigu, face à nous en premier plan, la Calabasse (à vue de nez, Douarnenez, 1400 m de dénivelé ressenti) et le Cap de Gauch revêtus d’un épais manteau blanc glacé brillant sous les rayons du soleil.

Parcours ensuite en crête, Bernadette, descente vers le Pas de L’Ane, Floriane, et puis c’est la remontée vers le Tuc de Haurades, camarades, la descente régulière au Col des Passagers où sont passés les directissimes, avant de remonter dans le bois au Tuc de la Casse, le dernier monticule avant de rejoindre l’estive, Abdelatif, sur la droite pour grimper le final qui nous emmène au Pic de Paloumère avec son hêtre si noueux et singulier au sommet.

Les camarades directissimes ont été aperçus au loin qui terminaient hardiment la montée, Thimotée. 

Ils attendent pour déjeuner les 13 crestaux en faisant leur tiercé pour l’arrivée crestale : pas de chance le Guiritalain parié par tous les turfistes du jour n’est pas le trio complètement gagnant aujourd’hui…

Déjeuner

Ils sont arrivés, nous faisons bien attention aux à-pics bien vertigineux, face sud, puis nous nous installons à 22 face au Cagire, Elvire, et face au Gar, Edgar, pour le pique-nique en « dégradé groupé elliptique » sur les rochers (utile pour la libre circulation des marchandises solides et liquides, avec de l’apéritif, du vin, du cidre et bien évidemment des desserts crépus, peau de zébu).

Il faut se résoudre à descendre, car notre berger siffle la fin des agapes, « La semaine prochaine on fait quoi »…il semble que Payolle, Oriol, et que le Casque du Lhéris, Panisse, soient évoqués brièvement, nous n’oublions pas la photo de groupe, opérée aujourd’hui par notre assistant technique à l’Image enfin revenu des Césars, Oscar, et donc aux affaires randonnesques.

Retour direct pour les 22, groupés

Descente dans la Combe, Lucien, nous traversons les petits névés résiduels, enjambant moultes rus, sans cette fois nous arrêter au gouffre de la Hajolle, Auzolle, comme en 2019 sur les terres de l’ancien chasseur…

Pause lézardée au soleil voilé sur la terrasse de la cabane de Roquepi, Capi, sans oublier le sac à dos, poil au dos.

Passage aux estives puis nous empruntons la large piste forestière qui nous mène imparablement vers la clairière de la fontaine de l’ursidé, Dédé, bien garnie d’automobiles, Théophile.

Toujours pas de café ouvert à Arbas, seul un groupe irréductible de 13 rejoint la table du fond au bar habituel à Aspet pour le pot de l’amitié, dix citoyens sont repartis vers leurs logis respectifs commingeois, ils ont eu tort, Hector.

Jean-Jacques par délégation explicite de Monique, à la façon de « Lo Jacko » pour les inconditionnels de Laurent Gerra et les autres béotiens, Gatien.

Crédits photographiques de Marie-Paule, Monique, Rita et Alain, Jean-Marc et Jean-Jacques.

Date de dernière mise à jour : 09/03/2025