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MONTAGNE D'ARENG
Mardi 07/10/2025 : Montagne d’Areng (2079m) en
aller/retourau départ de la station de Nistos (1584m)
par le col de Cap Nestes et col d’Aouet (1730m).
Dénivelé : 713M- 12Km-5H50.
La randonnée ouatée de juillet 2024 à la recherche sans succès de la montagne perdue nous avait laissé un goût de « Revenez-y ».
Aujourd’hui, belle journée d’automne, tempête de ciel bleu, douceur des températures, ce belvédère à 360° entre Barousse et vallée d’Aure ne peut pas se dérober.
8H à Pégot, direction Montréjeau, Mazères de Nestes, Aventignan jusqu’à la station de Nistos.
9H10 : départ à 24 sur la piste à droite du refuge, le 25ème a pris de l’avance.
Traversée de l’estive en coupant la piste face aux rondeurs du Cap Nestes, passage devant une petite réserve d’eau et montée au col de Cap Nestes.
A gauche du col, une large piste forestière en légère descente contourne le Cap Nestes par l’Ouest, longe son versant rocheux et abrupt avant de déboucher dans une zone de tourbières sous la cabane d’Ilhet.
Au milieu des sapins bien verts, un trésor est caché…des feuilles d’or !
Beauté des hêtres, l’automne a commencé son œuvre en altitude.
Après la fin de piste, montée à gauche dans une zone pastorale vers l’Est pour déboucher au col d’Aouet.
Dans le brouillard, une montée plus au Sud nous avait menés directement en crête à la Hourquette d’Umène.
Du col d’Aouet, une sente étroite et raide dans les myrtilles et rhodos mène en crête.
Ici commence un parcours en montagnes russes et en dévers à flanc de massif et plus ou moins proche de la ligne de crête.
La glissade est déconseillée le long de l’Arrouye puis sous la crête de Montaut, ça dévale sans retenue, méfiance en période hivernale.
Des sons montent de la vallée, un concert à ciel ouvert se joue en contre-bas en lisière du bois.
Une « rave-party » sauvage s’improvise dans la clairière au-dessus de Bareilles.
Un rassemblement animal, pas pour danser sur de la techno mais pour assurer la survie d’une race .
Une musique, grave, gutturale, le « teufeur » des bois est amoureux et c’est bientôt la fin de ses amours programmés.
Un mois par an en automne, le cerf séduit le maximum de femelles et s’épuise à les retenir, il en perd l’appétit et peut perdre jusqu’à 20% de son poids.
Hostile à l’échangisme, plutôt jaloux, il brame bruyamment pour impressionner, éloigner les rivaux quitte à en découdre à coup de cornes, la bataille peut être violente.
Au son de cette musique rauque, nous voilà arrivés au pied de ce cône bien dressé devant nous, l’Areng.
Coucou à notre camarade matinal retrouvé au col et peu désireux de poursuivre, la vue est déjà belle sur la chaîne.
Reste la dernière partie à gravir, 150m de dénivelé bien raide entre végétation rase et rochers.
En contournant ou direct dans la pente, l’arrivée au sommet se mérite pour une salle à manger somptueuse.
Des pics à perte de vue de Cagire à l’Ariège, du Luchonnais au Hautes Pyrénées ; la Maladetta dévoile ses bien petites taches blanches.
Notre groupe envahit le sommet, peu de visite à part un couple de Palois au moment de notre départ à 14H.
Retour par le même itinéraire ; curieux, au niveau du col de l’Aouet, personne ne se laisse tenter par l’ascension du Cap Nestes pour une variante « plus » comme fin août 2021 !
Des candidats vieillissants ? l’heure tardive, la faute aux traînards ? ou la suite festive sur le macadam de la station ?
Peu avant 17H aux voitures, des préparatifs dans une malle, un beau gâteau maison à découper, des bouchons qui sautent, un anniversaire du 18 septembre !
Trinquons à celui que le poids des ans n’arrive pas à ralentir, en acier inoxydable c’est le Pogacar du groupe1 !
Monique
Date de dernière mise à jour : 12/10/2025