LAC DE BAREILLES
Mardi 15/07/2025 : Lac de Bareilles ou Bordères (1766m)
en aller/retour par le Port de Balès (1755m).
Dénivelé : +276M ; 9,8Km ; 4H.
Pluie fine en plaine et sur le piémont, interrogations sur le parking Pégot sur la suite à donner.
Après délibération, une voiture de 4 met le cap sur le Val d’Aran et mise sur le soleil au lac du Bessiberi…pari réussi.
Les 12 autres après rassemblement à Mauléon Barousse persistent vers le Port de Balès et le lac de Bordères…pari perdu.
Une randonnée classique mais jamais identique, suivant la saison, lac gélé ou turquoise, suivant la météo, avec ou sans soleil.
Aujourd’hui, on navigue à vue, approche ouatée et température agréable, les montagnes ont disparu et la montée au Mont Né devient sans intérêt.
9H au port de Balès, l’espoir de voir un lever de rideau nous guide par le sentier au-dessus de la piste vers le beau refuge du Mont Né.
Après un bon échauffement sur la piste, arrivée au col de Pierrefite et son bien connu cromlech.
Plutôt ventilé, inutile de s’attarder et prenons le sentier en descente vers le lac.
A des randonneurs croisés sur le chemin du retour et à la question « il est comment le lac ? », réponse… « mystérieux » !
Alors en route pour le mystère après le passage pentu mais court sur la roche humide.
L’astre solaire a bien quelques velléités de percer mais n’arrive pas à s’imposer…peut-être vers 12H ?
« Avec un ciel si bas, qu’un grand lac s’est perdu », si mystérieux le lac de Bareilles qu’on a failli le rater !
Vraiment de l’eau, cette bande grisâtre figée, lisse, sans mouvement et parsemée de rochers ?
A deux pas d’y marcher dessus…pas sûr de renouveler l’exploit de Moîse sur la mer Rouge !
Mais que fait notre doyen perché sur un rocher dans l’eau ?
Du haut de ce roc, frère Paul, ne vois-tu rien venir, peut-être le soleil percer ?
Un peu tôt pour le pique-nique mais l’apéro peut jouer les prolongations avec une grande variété d’amuse-gueules.
Top les boules vertes qui piquent au nez !
Installation près du déversoir du lac, ici il y a du monde dans l’eau, un monde miniature qui frétille, soulève le sable, saute hors de l’eau, bouge dans tous les sens et se dispute le bout de mie jetée…sans doute une frayère.
L’humidité tombe sur nos indéfrisables ; toujours enveloppés dans le halo de brume, il est temps de remonter la pente vers le col de Pierrefite.
Petit coup d’œil au Refuge du Mont Né bien aménagé avant de rejoindre le Port de Balès par les estives et en passant près des 3 brandons toujours dressés …la mise à feu prévue le 13 juillet a donc été annulée.
Les tables au sec de la guinguette ouverte au port sont occupées, le café de Mauléon n’ouvre qu’à 18H, pas de pot final pour clôturer cette journée « mystère ».
Monique