RESERVE D'AULON

Mardi 08/07/2025 : Boucle dans la Réserve d’Aulon (DPT65)
au départ des granges de Lurgues (1409m).

1) point haut à 2048m sur la crête de Pène d’Ariélère.

Dénivelé : 700M- 8,50Km.

2) extension par la crête de Hosses.

Dénivelé : 833M- 9,42KM- 5H45.

Comme en 2017, direction la Réserve Naturelle Régionale gérée par la commune d’Aulon dans les Hautes Pyrénées.

Voisine de la Réserve Naturelle Nationale du Néouvielle, le paysage façonné par les glaciers est aujourd’hui lié à son histoire pastorale.

Une boucle sur 2 vallons (Rabat et Auloueilh) aux multiples attraits, des estives verdoyantes et fleuries, un patrimoine en pierres sèches, des cabanes, un courtaou, des leytés, de l’ombre dans la sapinière, la fraîcheur des ruisseaux de Rabat et de Lavedan.

Cerise sur le gâteau, aujourd’hui, c’est spectacle, juste pour nous.                                                                                        

Rarissime, la scène va se jouer près des falaises au-dessus d’un océan violet, un champ d’iris.

12 en direction d’Arreau, le 13^ème a dormi sur place et nous rejoindra à la bascule des 2 vallons.

A Guchen, prendre à droite la direction d’Aulon et avant d’arriver au village, suivre à gauche le panneau bois « Lurgues ».

Un parking est aménagé avant l’arrivée aux granges, le parking terminus de la route est réservé aux résidents.

9H15, départ dans la fraîcheur matinale face au Seigneur des lieux ; l’Arbizon nous toise de ses 2831M.

Le circuit se fait à l’inverse de la description d’un site rando, dans le sens des aiguilles d’une montre. Descente de quelques mètres sur la route vers Aulon avant de traverser à droite le ruisseau Lavedan et d’atteindre la sapinière d’Aulon dans le vallon de Rabat.

Raide d’emblée, raide encore et toujours raide tout le parcours dans le bois en jouant avec le ruisseau qui caracole gaiement.                                                                                                                                                                                                                           

Rive gauche, rive droite, à nouveau à gauche, sur passerelle bois et surtout à gué, gare aux glissades.

Sortie du bois, une première cabane à gauche de Coussitirou, la pente s’adoucit.

Dans l’estive colorée, des œillets, digitales, chardons, iris, le sentier mène à la cabane du berger du cap Detestés à 1847m.

Petite pause dans ce cadre bucolique avant de poursuivre au N, N/E en visant la crête.

Le temps de diviser le groupe pour une rallonge vers l’O sur la crête de Hossés, le voilà qui surgit de derrière la falaise.

Un ballet majestueux dans le ciel, le grand rapace tournoie au-dessus de nos têtes, disparait derrière la butte, revient vers nous à plusieurs reprises.

Il tient dans son bec…mais non pas un fromage, il est autrement plus élégant qu’un corbeau !

Ventre orangé, plumes des ailes effilées couleur ardoise, queue losange… on t’a reconnu le « casseur d’os » !

Mais quelle bonne idée de laisser tomber sous nos yeux ébahis ton petit déjeuner pour le fracasser sur les rochers… magnifique et rare moment partagé !

Salut bel oiseau mais il faut continuer notre route ; un club de 5 file en crête vers le pic de Montarrouyes, les 7 autres visent le point de bascule dans l’autre vallon, il faut suivre le balisage et éviter les nombreuses sentes faites par le bétail.

Le camarade matinal monté en solitaire retrouvé, descente à 8 dans le vallon d’Auloueilh en visant la cabane pour un regroupement pique-nique avec le club des 5.

13H au courtaou, un autre spectacle se joue mais terrestre, beau travail des chiens bergers derrière un grand troupeau de moutons, c’est l’heure du rassemblement dans le courtaou (enclos à bestiaux).

Tous réunis pour le casse-croute, sur les murets de pierres sèches ou dans l’herbe le petit verre de porto ou de jaune « descend » délicieusement !

Une spécialité suisse, un moelleux aux abricots et autres friandises finissent de nous régaler.

14H15, départ imminent, sifflets, appel désespéré pour la photo de groupe, rien ne semble vouloir bouger ni troubler les conversations ainsi que la leçon d’orientation à nos deux futures meneuses.

Ça marche le rassemblement de bipèdes par les borders collies ?

Belle descente vers les granges de Lurgues, un ruisseau, des fleurs, un secteur boisé, le départ du sentier à gauche pour l’Arbizon avant de déboucher sur le parking aux portes des granges.

Superbe hameau de granges restaurées et habitées surtout l’été.

Ici, on écoute le silence, 2 hommes dans la quiétude de leur petit carré de jardin respectif semblent méditer avec la bénédiction du maître des lieux, l’Arbizon.

Pot à Guchen, le café « Arbizon » au bord de la route, une bien agréable randonnée dans les estives et un moment magique dans le ciel.

Difficile à saisir pourtant un cliché réussi du gypaète, une photo zoom digne d’un grand Williams… cherchez l’erreur !

Monique